Dominique Vercherand, directeur de la Maison Maladière, est revenu sur les récents enjeux auxquels a dû faire face la Maison durant ces dernières semaines.
« La liquidation judiciaire de notre fédération nationale, prononcée le 7 janvier dernier, a doublement modifié le fonctionnement de la Maison Maladière.
D’une part, parce que la gestion des ressources humaines, financières et administratives était assurée par la FFMJC.
Et d’autre part, parce que notre Maison était particulièrement attachée au réseau de notre fédération. Son accompagnement durant 3 années a contribué au développement du projet de notre Maison, conventionnée avec la Ville de Dijon et agréée par la CAF de Côte d’Or en tant que Centre Social.
C’est donc à plusieurs enjeux de taille que la jeune Association de La Maison Maladière, créée en juin 2017, a été confrontée.
– techniquement tout d’abord puisque l’association locale a dû se structurer pour assurer entièrement la gestion administrative, RH et financière de la Maison,
– politiquement, car elle a dû également adapter son projet en confiant à ses administrateurs la responsabilité de celui-ci.
Ce transfert de gestion, s’il était certes prévu, a été précipité par la situation financière de la FFMJC.
Aujourd’hui, les aspects techniques de gestion ont été transférés. L’accompagnement de la Fédération Française dans cette période de transition et le soutien apporté par la Ville de Dijon et la CAF de Côte d’Or ont été en ce sens déterminants. Il s’est concrétisé par la signature de nouvelles conventions. A travers ce soutien, c’est une marque de confiance essentielle qui a été apportée à la vie associative locale et à la mobilisation des bénévoles de La Maison Maladière.
A présent, la structuration et le développement de la vie associative demeure le principal enjeu de notre Maison. Un enjeu passionnant partagé par l’ensemble de l’équipe, salariée et bénévole. De nouvelles modalités de travail se mettent en place de manière à faire de la co-construction entre salariés, bénévoles et habitants, le cœur du projet associatif de La Maison Maladière.
Enfin, la liquidation judiciaire de la Fédération Française n’implique pas la fin du réseau des MJC. Sans doute, au-delà des Maisons, une nouvelle page se tourne. Notre réseau auquel nous restons attachés reste dans la période actuelle à consolider et à adapter aux enjeux de l’éducation populaire.
Et comme « rien ne se perd, tout se transforme » ce sera autour de la FRMJC Bourgogne Franche Comté que, collectivement, nous engagerons ce travail. »
Dominique Vercherand
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