Impulsées l’année dernière, ces rencontres interprofessionnelles ont montré dès le premier essai toute leur pertinence. Après une récupération estivale, l’entraînement était rigoureux, la motivation présente. Difficile donc d’imaginer l’annulation de ce deuxième round. Les deux premiers tiers temps se sont donc finalement déroulés en ligne.
Pensées pour rayonner sur l’ensemble du territoire, nous devions jouer le 15 octobre à Vesoul et le 3 novembre à Lons-le-Saunier. Un tournoi dans lequel chaque match peut s’explorer de manière totalement indépendante ou complémentaire. Ainsi, il est possible de participer à un, deux ou aux trois rendez-vous, sans avoir l’impression d’avoir manqué un but.
En Haute-Saône, un département avec très peu de projets Passeurs d’images, la journée était conçue comme une présentation du dispositif et, plus largement, des outils mobilisables dans des actions d’éducations aux images. Dans le Jura, territoire plus central de projets soutenus par le dispositif, nous pouvions aborder le point plus technique des possibles pour voir des films en toute l’égalité, en accord avec la typologie du lieu qui nous accueillait (cinéma, médiathèque, centre culturel). Un sport d’équipe avec Centre Image, le pôle régional d’éducation aux images en pilier droit, Delphine Martin à l’attaque et l’APARR en arrière gauche.
Si la première n’a pas connu un franc succès, soyons francs, nous avons passé un bel après-midi derrières nos écrans respectifs lors de la seconde rencontre. Quelque chose de particulier était tout de même palpable. Quelque chose entre le plaisir d’être tout de même informé et de partager et la frustration de ne pas avoir ces échanges de visu, plus longs, plus chaleureux.
Une deuxième édition mitigée donc, sur laquelle il est particulièrement difficile de tirer des conclusions. Mais, il est certain, que nous essaierons de faire toujours plus juste en 2021. Une nouvelle journée que nous souhaitons maintenir en présentiel au printemps, avec le Festival Tournez Bobines.